dimanche 7 octobre 2012

La fenêtre panoramique

April et Frank Wheeler forment un jeune ménage américain comme il y en a tant : ils s'efforcent de voir la vie à travers la fenêtre panoramique du pavillon qu'ils ont fait construire dans la banlieue new-yorkaise. Frank prend chaque jour le train pour aller travailler à New York dans le service de publicité d'une grande entreprise de machines électroniques mais, comme April, il se persuade qu'il est différent de tous ces petits-bourgeois au milieu desquels ils sont obligés de vivre, certains qu'un jour, leur vie changera... Pourtant les années passent sans leur apporter les satisfactions d'orgueil qu'ils espéraient. S'aiment-ils vraiment ? Jouent-ils à s'aimer ? Se haïssent-ils sans se l'avouer ?... Quand leur échec social devient évident, le drame éclate.

Livre plein d'émotions, assez violent par moment. Je le conseille fortement.

L’adaptation en film ne m'a pas convaincue ...

Un héros

« Jusqu'où faut-il remonter pour trouver la source d'une tragédie personnelle ? Les mensonges de la guerre à la génération des grands-parents ?
Ceux de mon "héros" de père, parti à la conquête du sommet mythique de l'Annapurna en 1950 et laissant dans les cimes de cette ascension glorieuse une part de lui-même qui le rendra perpétuellement metteur en scène de sa légende ?
La liberté d'une mère séductrice et moderne, trop intelligente pour son temps, trop rebelle pour son milieu ? La fraternité fusionnelle et rivale de deux "enfants terribles" élevés dans une solitude commune et dans le culte de l'exploit ?
Toujours est-il que mon grand frère Laurent, promis à un destin magnifique, finira en vagabond des étoiles hirsute et fou; retrouvé par la police après des mois de fuite... jusqu'à sa chute prévisible.
C'est lui ou moi : ce fut lui...
Ce roman de notre fraternité blessée, je le lui dois. »
 
C'est un livre très bien écrit même si on est parfois gênés du déballage familial ...

Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?

Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? Etrange
question, à laquelle Jeanette Winterson répond en menant une
existence en forme de combat. Dès l'enfance, il faut lutter :
contre une mère adoptive sévère, qui s'aime peu et ne sait pas
aimer. Contre les diktats religieux ou sociaux. Et pour trouver
sa voie. Ce livre est une autobiographie guidée par la fantaisie
et la férocité, mais c'est surtout l'histoire d'une quête, celle du
bonheur. "La vie est faite de couches, elle est fluide,
mouvante, fragmentaire", dit Jeanette Winterson. Pour cette
petite fille surdouée issue du prolétariat de Manchester,
l'écriture est d'abord ce qui sauve. En racontant son histoire,
Jeanette Winterson adresse un signe fraternel à toutes celles -
et à tous ceux - pour qui la liberté est à conquérir.
 
J'ai beaucoup aimé ce livre, très fort...